Daniel Besace

EXPOSITION
DANIEL BESACE
L’amer des histoires – Apres les guerres
du 1er au 31 octobre 2024
Halle Saint Pierre
– à la galerie, entrée libre
Ouvert tous les jours – Horaires


Panneaux de la fresque peinte, huile sur toile, d’environ 2,2m x 1,5m chacun.
23 panneaux ont été peints de 2004 et 2005.

A cette occasion un livre sera édité aux éditions Carnets-Livres
et disponible à la librairie de la Halle Saint Pierre.

Des dédicaces et rencontres avec l’artiste seront organisées tout au long de l’exposition (dates à venir prochainement)

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L’amer des histoires – Apres les guerres
2,2 m x 32 mètres

Un film Patrice Velut, 2023

L’œuvre présentée rassemble deux travaux différents mais qui ont pour même obsession le désir d’écrire. Simplement je reste incapable de dire si l’écriture n’est pas image et si l’image n’est pas aussi écriture.
Dans le doute j’ai écrit ce roman, L’Amer des histoires, sur une fresque intitulée, Après les guerres.
L’amer des histoires raconte la vie de trois adolescents vivant à Paris au 16ème siècle. Ils sont orphelins et se débrouillent comme ils peuvent, mendiant, volant, mais surtout, il traversent la ville à la recherche d’un désir, celui de partir à la découverte d’un nouveau monde.
Après les guerres est une fresque dont l’intention est de montrer la vie après la guerre. Ce qui ne change pas, c’est le paysage et la nature, mais ce qui est modifié ce sont les humains, car ils portent en eux des blessures et des mutilations irréparables. C’est ainsi que les personnages, tout en continuant de vivre normalement, portent des empreintes de la guerre : moignons, cicatrices, blessures psychologiques.
La fresque elle-même a subit des contraintes de fabrication importante. Chaque panneau mesure environ 2,2m de haut sur 1,5m de large. 23 panneaux ont été peints. J’ai peint ces tableaux en 2004 et 2005 dans une chambre de 10m². C’était plutôt exigu pour une telle œuvre et je n’ai jamais pu voir l’ensemble exposé, ce qui explique certaines incongruités.
L’idée était de partir de la Campagne, traverser Fleuves et Forêts, la Ville aussi, puis l’Océan avant de parvenir jusqu’à un autre continent pour explorer d’autres animaux, paysages… Vivant jour et nuit au milieu de ce chantier, j’ai cessé de la peindre au bout de deux ans, quand les maux de tête devinrent trop importants suite à l’inhalation des vapeurs de peinture à l’huile.
Le texte transcrit sur le tableau recouvre le paysage comme un murmure incessant, peut être symbolisant une parole sans fin que nous produisons pour nous rassurer et qui finit par créer une distance avec la nature, le paysage…

Daniel Besace né en 1970 est surtout écrivain et éditeur (éditions Carnets Livres).