CHOMO

Mis en avant

Les éditions Lelivredart

présentent

CHOMO 1907 – 1999

La 1ère monographie de Roger Chomeaux,
artiste visionnaire et pionnier de l’écologie

RENCONTRE-SIGNATURE
avec Aymeric Rouillac, commissaire priseur et directeur de la publication, les deux éditeurs Myriam Lefraire et Milarépa Bacot, l’artiste et ami de Chomo Josette Rispal et le photographe Clovis Prévost, réalisateur de films sur Chomo.

Dimanche 27 octobre à 14h – entrée libre
Halle Saint Pierre – 2 rue Ronsard, 75018 Paris

Le 15 octobre 2024, les éditions Lelivredart publient la première monographie de
CHOMO, de son vrai nom Roger Chomeaux (1907-1999). L’ouvrage, nourri de plus de 100 photographies et archives inédites, rend hommage à un artiste visionnaire et multiple qui traverse le XXe siècle comme un météore. La forêt de Fontainebleau
conserve encore son grand œuvre, le Village d’Art Préludien, réalisé au cours des
quatre décennies où il y vécut retiré du monde.

Dirigé par Aymeric Rouillac (commissaire-priseur et expert près la cour d’appel), ce livre réunit les contributions d’historiens de l’art et de critiques, dont Michel Thévoz (fondateur de la Collection de l’Art brut à Lausanne), Harry Bellet (historien de l’art et journaliste culturel au Monde), Martine Lusardy (directrice au centre d’art La Halle Saint Pierre, Paris, et commissaire d’expositions), Françoise Monnin (historienne de l’art et rédactrice en chef du magazine d’art Artension)… L’ouvrage donne également la parole à ceux qui ont côtoyé l’artiste, notamment Jean-Hubert Martin (commissaire d’expositions, ex-directeur du Centre Pompidou), Josette Rispal (artiste et mécène de Chomo), Clovis Prévost (réalisateur de films sur Chomo), offrant ainsi une perspective unique et intime sur la vie et l’œuvre de Chomo.

Peintre, poète, sculpteur, architecte, musicien, dessinateur et cinéaste, Chomo laisse derrière lui une œuvre expérimentale et futuriste, à l’avant-garde de la pensée écologique, marquée par un refus radical de collaborer aux conventions artistiques de son époque et peu étudiée à ce jour par les historiens de l’art.

En 1960, après une première et unique exposition à la Galerie Camion conclue par un échec commercial malgré 15 000 visiteurs – parmi lesquels André Breton, Dalí, Picasso, Iris Clert, Anaïs Nin ou encore Atlan – l’artiste rompt le dialogue avec le milieu artistique de son temps. À 53 ans, il change de nom pour devenir CHOMO, faisant tabula rasa de ce qu’a été sa carrière d’artiste contemporain. Il fuit le monde et s’isole dans la forêt sur un terrain acquis par sa femme 20 ans plus tôt à Achères-la-Forêt, s’installant dans une maison préfabriquée dénuée de sanitaires, chauffage et eau courante, pour se consacrer entièrement à ses « expériences ».

Il tourne le dos à la société de consommation pour en transformer ses déchets – plastique, grillage à poule, bouteilles en verre – qu’il assemble aux matériaux naturels – terre, pierre, sable, humus. Adorateur de la Nature, il étudie les interactions des êtres vivants entre eux et avec leur milieu. Les courbes qui dessinent ses œuvres font écho à la vitalité organique, s’opposant aux formes rectilignes, allégories de la pensée construite.

« Il faut le considérer à cet égard comme un résistant de la première heure, précurseur du zadisme, des installations paysannes alternatives, de toutes les microsociétés communautaires émergentes […] » écrit Michel Thévoz, fondateur de la Collection de l’Art brut à Lausanne.

 

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