Ronces éditions présentent Jean Meckert

RENCONTRE-PRESENTATION

Le Boucher des Hurlus de Jean Meckert
réédité par Ronces éditions

Samedi 26 avril à 15h
Halle Saint Pierre – à l’auditorium
Entrée libre – Réservation conseillée : 01 42 58 72 89

À l’occasion de la réédition du Boucher des Hurlus de Jean Meckert chez Ronces éditions, aura lieu une présentation de l’ouvrage par Quentin Ganteil, éditeur, et Saint Molotov, illustrateur. Ils évoqueront plus largement l’œuvre de Jean Meckert et proposeront une dédicace en fin de séance.

Jean Meckert (1910-1995) exerce une multitude de petits métiers avant de se mettre à écrire les romans rageurs que l’on connaît. Son histoire personnelle et celles de ses personnages s’entrechoquent souvent. Écrivain prolétarien et libertaire passé au roman noir, il écrit plusieurs dizaines de récits sous de multiples pseudonymes, dont celui de Jean Amila. Trente ans après sa mort, son œuvre, éloignée de toute forme de complaisance, reste celle d’un auteur révolté par la bassesse de ses contemporains et qui exprime, à travers ce style oral qui lui est si particulier, un besoin viscéral de liberté.

Le Boucher des Hurlus :
1918. Michou, huit ans, est à la tête d’une bande d’orphelins de guerre. Rongé par l’esprit de vengeance, il part à la recherche du boucher des Hurlus, le général-massacreur qui fit fusiller son mutin de père, afin de lui rendre la monnaie de sa pièce.
Servi par un style décapant, Jean Meckert s’attache de nouveau à montrer la dégueulasserie de la guerre à travers la cruauté d’une poignée d’officiers et la lâcheté des gens de l’arrière. Cette fois-ci, tout passe par les yeux de l’enfance et c’est ce qui contribue à la force du récit. Incarnés avec justesse, les dialogues prennent littéralement aux tripes.

Les rencontres de L’herbe qui tremble

Les éditions L’herbe qui tremble

invitent à rencontrer les auteurs

Patricia Castex Menier
Isabelle Lévesque
Laurent Faugeras
Arnoldo Feuer

Samedi 5 avril à partir de 15h
Auditorium de la Halle Saint Pierre
Entrée libre – Réservation recommandée : 01 42 58 72 89

Pour cette séance consacrée à la poésie, les éditions L’herbe qui tremble proposent la rencontre de 4 poètes : Patricia Castex Menier (autrice de Contre-jours), Isabelle Lévesque (autrice de Passer outre), Laurent Faugeras (auteur de La vie extime) et Arnoldo Feuer (auteur de Le bec de la mésange).
Auront lieu une présentation des auteurs, diverses lectures et discussions, suivies d’un moment d’échange avec le public.

Carnets Libres

EXPOSITION À LA GALERIE

Carnets Libres
Quand les artistes sortent des livres

19 mars – 19 mai 2025
2, rue Ronsard 75018 Paris – Entrée libre

À la galerie de la Halle Saint Pierre, les éditions Carnets-Livres présentent 11 artistes :
Eric Nivault, peintre
Mederic Bottin, graveur et peintre
Lionel Rigault, peintre et écrivain
Pascal Hecker, collagiste et écrivain
France Dumas, graveuse et illustratrice
Sabine Stellitano, peintre
Sylvie Forestier, écrivaine, peintre
Garance Tardy, tisseuse de rêves
Daniel Besace Riou, peintre, écrivain, poète
Patrick Navaï, peintre, écrivain, poète
Olga Caldas, photographe

Le mot de Daniel Besace Riou (éditeur) :
« Carnets-Livres est une maison d’édition créée en 2005, dont le but est de publier des ouvrages conçus de manière artisanale.
Chaque titre est édité à 300 ou 400 exemplaires, numérotés, conçus au fil du temps, à la demande des libraires et surtout des artistes.
Imprimés par nos soins, ils sont reliés et protégés dans une reliure coffret recouverte d’un tissu, la plupart du temps d’origine africaine, mais aussi asiatiques. D’autres sont fabriqués avec des papiers précieux imprimés ou décorés la main..
Il nous faut une heure de travail pour réaliser un livre. Nous fabriquons en moyenne 1000 exemplaires par an. Nous n’avons pas de stock et aucun livre n’est envoyé au pilon. Depuis sa création Carnets-Livres a fabriqué, et donc diffusé, plus de 20 000 livres.
Le choix de la lenteur et de la rareté ne sont pas une opposition à notre époque, puisque nous utilisons l’informatique pour la mise en page et l’impression… C’est simplement un temps de patience et de réflexion, différent, lié au désir de faire un bel objet, conçu manuellement, de manière imparfaite, échangé de main à main, pour le plaisir des yeux.
Durant cette exposition chaque livre exposé sur un lutrin fixé au mur du café, sera accompagné des œuvres de son auteur. »

La mort dans tous ses états. Modernité et esthétique des danses macabres de Vincent WACKENHEIM

RENCONTRE-PRESENTATION
La mort dans tous ses états
Modernité et esthétique des danses macabres
par son auteur
Vincent WACKENHEIM

Samedi 29 mars à 15h
Halle Saint Pierre – à l’auditorium
Entrée libre – Réservation conseillée : 01 42 58 72 89

Rassemblant 104 Danses macabres dites « modernes », souvent peu connues, dans un ensemble commenté de quelque 1000 images et 11 focus thématiques, l’ouvrage de Vincent Wackenheim témoigne de la vitalité et de la pérennité d’une forme graphique apparue à la fin du Moyen Âge sur les murs des églises et dans les cimetières d’Europe.
21 × 28 cm • 936 pages • 1000 illustrations • 39 €
www.editionslateliercontemporain.net
Ouvrage publié avec le concours du Centre national du livre et de la Fondation Antoine de Galbert.

Depuis la fresque du cimetière des Saints-Innocents à Paris (1424), de celle de Bâle (1440) ou des gravures de Holbein (1538), les représentations des Danses des Morts ont été codifiées, atteignant en Europe une forme d’universalité. On y voit des couples composés d’un mort, plus ou moins décharné ou squelettique, et d’un vivant, qui se suivent dans un ordre hiérarchique, du pape à l’ermite, du noble au lansquenet, du colporteur au laboureur.
Le cadre est ainsi fixé, fait d’angoisse et d’une pointe d’ironie à l’encontre des puissants. Car si l’égalité face à la mort est affirmée, l’égalité sur terre fait encore cruellement défaut.
À partir de la fin du XVIIIe siècle, les Danses des Morts vont connaître un étonnant regain d’intérêt, fait d’appropriation, de renouvellement des thèmes et d’une grande distanciation par rapport au Moyen Âge. L’extrême lisibilité du genre, compréhensible par toutes les classes de la société, l’atemporalité de la thématique, sa violence et sa popularité inscrite dans la mémoire collective, font que des artistes en proposent des interprétations hardies, au-delà des références chrétiennes.
Aidé par la large diffusion due aux progrès des techniques d’impression, le tempo des Danses des Morts s’inscrit désormais dans celui de l’Histoire moderne, marquée par les révolutions et les troubles sociaux, la persistance des épidémies et une société en pleine mutation.
Le choc sensible, visuel et tangible de la guerre est tel que le premier conflit de 1914-1918 devient le sujet central d’un très grand nombre de danses macabres, tant en France qu’en Allemagne ou en Angleterre, ainsi que, dans une moindre mesure, la Seconde Guerre mondiale, sans oublier la vision de l’univers concentrationnaire ou les bombardements alliés qui, en février 1945, détruisirent Dresde. On ne s’étonnera pas enfin, dans la situation des années 50 et de la guerre de Corée, de voir les risques d’embrasement nucléaire être pour quelques artistes une source d’angoisse qu’on trouvera traduite dans leurs portfolios.
Si les Danses des Morts présentaient à l’origine une vision somme toute rassurante de la société, leurs déclinaisons modernes placent désormais l’individu seul devant à la mort : pas de familles éplorées, pas de pleureuses, pas de notaires – seulement le face à face. La Mort vient saisir le joueur, le débauché, la coquette, l’avare, à cause de leurs défauts : voilà qui laisse à penser que ceux-là auraient pu, sinon échapper au trépas, du moins en retarder l’échéance en menant une vie réglée.
Chaque Danse des Morts témoigne ainsi des travers d’une époque : les personnages et les situations que croquent Rowlandson, Grandville, Merkel, Barth ou Dyl, révèlent les perversions, les ambitions, les conflits de l’Angleterre du début du XIXe siècle, de la France de 1830, de l’Allemagne du XIXe, de la France des années 20, en privilégiant, à côté de l’extrême violence des planches, la satire, l’ironie et l’humour.
L’éternelle crainte de mourir – et la volonté de s’y bien préparer, donnant prétexte aux innombrables éditions du type De arte bene moriendi, voire à un engouement pour les Vanités – trouvent un prolongement dans ces étonnantes Danses des Morts modernes, présentant comme une parcelle d’éternité le moment qui précède le trépas, quand tout est joué, et qu’il paraît alors vain de vouloir peser sur son destin.

Vincent Wackenheim est né en 1959 à Strasbourg, ce qui ne serait rien s’il n’était ensuite devenu libraire à Paris (mais d’occasion), au terme de quelques études de lettres, d’histoire et de droit, pour finir éditeur (en charge jusqu’à peu de la respectable Documentation française) – profession qui, pour être exercée avec un minimum de sérieux, demande d’avoir soi-même écrit une paire de livres, qu’on classera, faute de mieux, pour certains d’entre eux, dans la catégorie burlesque, pour peu qu’elle existe.
Il a publié Le Voyage en Allemagne (Deyrolle éditeur, 1996), La perte d’une chance (le temps qu’il fait, 2003), Coucou (Le Dilettante, 2005), La revanche des otaries (le Dilettante, 2009), La gueule de l’emploi (le Dilettante, 2011), Petit éloge de la première fois (Gallimard, folio 2€, 2011), Les décorés – en collaboration avec Christophe Mory (Art et Comédie, 2011), L’ordre des choses (Editions Léo Scheer, 2012), Chaos (Galaade, 2014) ; aux éditions L’Art Contemporain : Joseph Kaspar Sattler ou La Tentation de l’os (2016) et Bestioles (2020).

Le Cabaret slam du Chat Noir

Le Cabaret slam du Chat Noir
est de retour pour la seconde fois
à la Halle Saint Pierre !

Samedi 1er mars de 15h à 17h
Halle Saint Pierre – à l’auditorium
Inscription sur place dès 14h30

De 15h à 16h, la Scène Cabaret :
Un spectacle oratoire, avec une sélection des meilleurs poètes et poétesses de leur Scène de poésie. Une heure intense, vibrante, entre mots ciselés, performances habitées et émotions à fleur de peau.

De 16h à 17h, la Scène Ouverte :
L’heure où tout peut arriver. Que vous soyez poète aguerri ou pour la première fois sur scène, venez prendre le micro et partagez vos mots.

Pour retrouver toutes les informations de la première Scène de poésie du Chat Noir à la Halle Saint Pierre : cliquez ici 

Mise en jeu des poèmes de Maram al-Masri

LES FEMMES QUI ME RESSEMBLENT
Quand la poésie souffle un vent de liberté…

Mise en jeu des poèmes de Maram al-Masri
par Marion Privat
avec la participation de l’autrice

Dimanche 16 mars à 15h
Entrée libre – Réservation recommandée : 01 42 58 72 89

Les poèmes mis en jeu de Maram al-Masri par Marion Privat (metteure en scène et comédienne), avec la complicité d’Emmanuelle Monteil (comédienne), sont extraits de différents recueils : Elle va nue la liberté, Les âmes aux pieds nus, La robe froissée, Le Rapt, Cerise rouge sur carrelage blanc (éd. Bruno Doucey), Le retour de Wallada (éd. Al Manar).
Cette lecture sera suivie d’un temps d’échange avec Maram al-Masri et d’une dédicace.

Maram al-Masri passe les vingt premières années de sa vie à Lattaquié (Syrie), ville située au bord de la mer, près de l’île de Chypre. Elle y passe une enfance heureuse avec ses parents, ses trois frères et sa sœur.
« Je me souviens tous les matins sur le chemin de l’école le long du port cette route sinueuse à proximité du Café de la Jeunesse où se retrouvaient les vieux du quartier, mon cœur se serre… » (Habitante de la Terre).
Après des études de littérature anglaise à l’Université de Damas et en Angleterre, elle s’exile en France en 1982 et s’installe à Paris où elle vit encore. Aujourd’hui, elle se consacre exclusivement à l’écriture, à la poésie et à la traduction. Maram al-Masri écrit en arabe et en français et s’auto-traduit. Ses poésies ont été traduites dans de nombreuses langues (anglais, catalan, corse, espagnol, iranien, italien, macédonien, chinois maltais, serbe, suédois, turc…).
La voix féminine de Maram al-Masri est une voix incontournable dans la poésie arabe contemporaine. Avec une simplicité et un lyrisme désarmants et percutants, Maram al-Masri écrit sur des thèmes universels que sont l’amour, la douleur, l’exil, la nostalgie et la liberté. Avec, en ligne de mire, un seul désir : que le monde retrouve la paix, la liberté et la fraternité. Écrire pour Maram al-Masri est un acte militant, une recherche perpétuelle de la vérité et du sacré.
« L’acte d’écrire n’est-il pas un acte scandaleux en soi ? Écrire c’est apprendre à se connaître dans ses pensées les plus intimes. Oui, je suis scandaleuse car je montre ma vérité et ma nudité de femme. Oui je suis scandaleuse car je crie ma douleur et mon espoir, mon désir, ma faim et ma soif. Écrire c’est décrire les multiples visages de l’homme, le beau et le laid, le tendre et le cruel. Écrire c’est mourir devant une personne qui te regarde sans bouger. C’est se noyer devant un bateau qui passe tout près sans te voir. Écrire c’est être le bateau qui sauvera les noyés. Écrire c’est vivre sur le bord d’une falaise et s’accrocher à un brin d’herbe » (Le rapt).
Elle est Ambassadrice du Secours Populaire et Ambassadrice de la Camera Arte de Reggio Calabria en Italie. Elle est citoyenne d honneur et membre des parlement des écrivaines francophones.
Elle s’investit également contre la violence faite aux femmes. Elle a consacré un de ses ouvrages à cette thématique : Les Âmes aux pieds nus paru en 2023 aux éditions Bruno Doucey. Elle participe à de nombreux festivals nationaux et internationaux de littérature et de poésie.
En 2017 est créé le prix Maram al-Masri, qui récompense des poésies et des œuvres graphiques.

Le mot de Marion Privat :
« Les poèmes de Maram al-Masri résonnent, vibrent ,transforment et bouleversent longtemps après leur lecture. Avec une puissance d’évocation mais sans emphase, Maram al-Masri met en lumière la fragilité de nos existences. Face aux dérives du monde, elle s’accroche au pouvoir des mots pour échapper à la souffrance et éviter le naufrage.
Elle porte la voix des femmes, elle nous rassemble.
Sa poésie nous invite à penser, dénoncer, résister, oser… à nous libérer.
La scène nous permet cet espace de liberté, où l’on peut saisir le monde avec des mots. Faire se rencontrer l’illusion et la réalité pour échapper au fracas.
Plus qu’une intention ;
J’ai eu le désir de passer du dire au jeu.
Ses poèmes sont la scène d’un théâtre où son histoire, ses désillusions, son exil, ses espoirs, ses désirs, ses pensées les plus intimes se mêlent à la grande Histoire.
Pour Maram al-Masri : “écrire c’est vivre au bord d’une falaise et s’accrocher à un brin d’herbe“
Jouer c’est se saisir du pouvoir des mots pour créer la réalité, la transgresser, la partager.
Amener la vie.
Quelle chance ! La rencontre avec Maram al-Masri, une autrice à l’écoute, généreuse et curieuse qui m’a fait confiance et m’a laissé jouer avec ses mots. Je la remercie. »

 

RygueurE FouTraC

RygueurE FouTraC
À la recherche de la matière

Exposition à la librairie
Février 2025

RygueurE FouTraC est un autodidacte passionné travaillant sans relâche sur ses dessins à l’encre sur papier, réalisés à la plume, pointe par pointe. À ce jour, environ 300 dessins ont été produits, dont une sélection est exposée à la librairie de la Halle Saint Pierre durant le mois de février 2025. Pour les plus grands d’entre eux, ce sont 1 à 2 ans de travail avant de les finir minutieusement et les coller sur contreplaqué.
Coursier à Matignon, RygueurE FouTraC consacre son temps libre à produire ses dessins, majoritairement inspirés des ondes gravitationnelles. Sa référence première est le tableau périodique des éléments de Dmitri Ivanovitch Mendeleïev qui recense les composants de la matière et lui a inspiré ce projet : À la recherche de la matière.

L’Art Brut d’Iran

L’ART BRUT D’IRAN
12 février – 31 juillet 2025

DOSSIER DE PRESSE

A l’heure où l’art brut est considéré comme un patrimoine artistique inestimable, nous découvrons qu’il ne connait pas de limites, qu’elles soient historiques, culturelles, formelles ou géographiques. L’irruption récente d’un art brut iranien sur la scène internationale nous en apporte la démonstration et contribue à porter ce phénomène artistique au-delà de son ancrage originel occidental. Que ce soit dans les pays développés ou dans des régions du monde encore attachées à des savoirs vernaculaires, des créateurs en rupture de normes sociales ou éprouvant un sentiment d’exil intérieur, auront toujours un accès privilégié à des réalités non ordinaires, à des ressources mentales, culturelles, éthiques, thérapeutiques inexploitées ou dévalorisées par leur culture.
Dans un pays comme l’Iran où la culture est façonnée par l’héritage religieux du zoroastrisme et du soufisme, par sa littérature riche de grandes épopées et de poésie mystique, par le raffinement de son architecture et de ses jardins, par ses traditions artisanales et décoratives du tissage, de la miniature et de la calligraphie, la règle de l’art brut n’est pas contrariée. Les vingt quatre artistes présentés dans l’exposition nous en font la démonstration. Pour certains, l’enracinement dans une culture trois fois millénaire est recomposé, transformé ou détourné en constructions imaginaires. Une restitution patrimoniale en quelque sorte, à travers laquelle ils se saisissent de certains éléments de l’histoire et de la culture qui les entourent pour reconstruire, dans un langage visuel surprenant leur mythologie personnelle. D’autres, exclusivement concentrés sur leur vision intérieure, construisent des cosmogonies autoréférentielles énigmatiques, univers infinis contenus dans leurs propres lois internes.
Fonctionnant comme une harmonie dissonante de singularités, les créateurs réunis le temps de l’exposition, nous invitent à croire à la puissance régénératrice de la fiction créatrice. Insuffler de l’imaginaire qui ouvre à l’aventure onirique, est un processus nécessaire pour réinventer la vie, relancer le sens, renouveler les possibles afin que l’humain continue de rêver, de construire et de survivre.
Martine Lusardy, directrice et commissaire des expositions

Avec les artistes Limoo Ahmadi, Abolfazl Amin Bidokhti, Jamshid Aminfar, Alireza Asbahi sisi (CC), Mohsen Asgariyan, Ali Azizi, Mohammad Banissi, Kiyavash Danesh, Mohammadali Dehghanizadeh, Farnood Esbati, Kazem Ezi, Farideh, Sarvenaz Farsian, Fatemeh Khanoom Khodabandeh, Haaj Mohammad Harati, Hasan Hazermoshar, Salim Karami, Reyhaneh Kazamzadeh, Davood Koochaki, Mahmoodkhan, Alireza Maleki, Zabihollah Mohammadi, Abbas Mohammadi Arvajeh, Nazanin Tayebeh.

Commissaires d’exposition : Martine Lusardy et Morteza Zahedi
Conseillers artistiques et scientifiques : Shari Cavin et Randall Morris

Au sein de l’exposition est projeté le film Outsider Inside réalisé par Ali Zanjani.

Cahiers Cécile Reims & Fred Deux n°2

Présentation de la revue
Cahiers Cécile Reims & Fred Deux
à l’occasion de la parution du numéro 2

Samedi 25 janvier 2025 à 15h
Halle Saint Pierre – à l’auditorium

Entrée libre – Réservation conseillée : 01 42 58 72 89

Avec la participation de Chris Guitard, Frédérick Aubourg et Tristan Sénécal

Lancés en 2024 à l’occasion du centenaire de la naissance de Fred Deux, les Cahiers Cécile Reims & Fred Deux rassemblent actualités, témoignages, documents d’archives et articles de fond sur ce couple légendaire qu’étaient Cécile Reims et Fred Deux.
Approfondir la connaissance de ces artistes, permettre de faire perdurer leurs idées, leurs activités artistiques, maintenir leur présence au présent, telles sont les ambitions de cette revue, créée par l’association des Amis de Fred Deux et Cécile Reims qui regroupe admirateurs, collectionneurs et professionnels de l’art.

Cahiers Cécile Reims & Fred Deux no. 2
Janvier 2025
56 pages, 34 illustrations
20 €
Avec les contributions de Frédérick Aubourg, Patrick Bléron, Christophe Guitard, Marie-José Latour, Denis Lavant, Rainer Michael Mason, Sophie Rodrigues…
La librairie de la Halle Saint Pierre possède en exclusivité les deux premiers numéros mis en vente.

Où vas-tu, nuage ? Vie romancée de Jaber par Jean Calembert

Les éditions L’Œil de la Femme à Barbe

présentent

Où vas-tu, nuage ?
Vie romancée de Jaber
par Jean Calembert

RENCONTRE-SIGNATURE AVEC L’AUTEUR

Samedi 15 février 2025 à 14h
Halle Saint Pierre (RDC) – entrée libre

Présentation courte :
Jaber Al Mahjoub né en Tunisie et auto-proclamé le Roi de Beaubourg, a été une figure parisienne bien connue de l’art brut. L’auteur ne l’a jamais rencontré mais aurais bien aimé le connaître ; il a donc inventé une belle histoire dans laquelle il l’a bien connu et auraient été amis. Un bel hommage à mi-chemin de la réalité et de la pure fiction… Jaber aurait adoré !

L’auteur :
Né en 1942, Jean Calembert décide le jour de ses 77 ans de réaliser un vieux rêve : écrire ! Son premier roman Joe Hartfield, l’homme qui voulait tuer Donald Trump laisse libre cours à son humour déjanté. Le Mal-Aimé l’aide à voir de l’intérieur. Grâce à l’écriture, Jean revit, nourri par le besoin d’écrire encore et encore. Il se bat avec de nouveaux manuscrits sans succès, jusqu’à la découverte en septembre 2023 d’un personnage hors-normes : Jaber…

L’éditeur :
Maison d’édition d’art, galerie nomade et agence artistique, L’œil de la femme à barbe – dédié à l’art singulier et à l’expressionnisme – représente des artistes vivants aux techniques et sensibilités multiples, en grande majorité des femmes, mais pas que…

La collection Sans image (quoi que…) :
Voici une nouvelle collection dans laquelle le texte prévaut sur les images, contrairement aux autres ouvrages édités. Elle est ouverte aux poètes, auteures·rs, critiques d’art… pour lesquelles·ls l’art n’est ni un passe-temps, ni un prétexte, ni une lubie, mais bien une expression humaine essentielle !

Quatrième de couverture :
Ceci n’est pas une… biographie de Jaber ! Avant d’entendre parler de lui, l’auteur Jean Calembert n’était pas spécialiste de l’art brut et encore moins de Jaber. En revanche, quand il l’a découvert, il a eu le coup de foudre pour cet homme si éloigné des canons artistiques habituels, si peu soucieux des us et coutumes du monde de l’art et si sympathiquement réfractaire aux règles communément respectées. Mais Jaber était déjà décédé, impossible donc d’espérer faire sa connaissance. Qu’à cela ne tienne ! Puisqu’il est romancier, il décide derechef de s’inventer une tranche de vie sous un autre nom, au cours de laquelle il aurait fait la connaissance de Jaber, l’aurait reçu chez lui à Bruxelles et surtout aurait été son ami…
Ainsi donc, notre imaginatif retraité se met en quête de toute information pouvant lui permettre d’en savoir plus sur son héros, part à la recherche de personnes l’ayant fréquenté, interroge, lit, farfouille, traverse un océan pour rencontrer son ex-épouse aux États-Unis, entretient des correspondances et s’attelle à la rédaction d’un livre tout à fait original qui nous tient en permanence à la limite de la réalité et de la fiction, du vécu et du phantasmé, sur cette ligne fragile entre le rêve et l’état de veille.
Ceux qui ont connu Jaber le reconnaîtront, les autres regretteront peut-être de ne pas avoir eu cette chance… Et Jaber dans tout cela, qu’aurait-il pensé de la liberté que l’auteur prend avec la réalité et la vie des autres ?
Mais il aurait adoré ça, bien sûr !
À la question « Où vas-tu, nuage ? », il répondait : « Je ne sais pas, enfant. Je fais mon voyage avec tout le vent. Mais, où que je parte, je ferai quelque bien. Le reste n’est rien. »
Déployez donc vos ailes sans crainte et… bon voyage !