L’Or aux 13 îles

Les Éditions L’Or aux 13 îles et les Éditions des Cendres
présentent ensemble les livres
Vols de chouette, caresses de chat de Roger Renaud
et
Cette ortie folle… de François-René Simon

Dimanche 20 octobre à 15h – entrée libre

Halle Saint-Pierre  – à l’auditorium 

 

Roger Renaud et François-René Simon, amis depuis leur rencontre au sein du groupe surréaliste, ont désiré présenter ensemble leurs ouvrages respectifs qui paraissent en même temps.

Roger Renaud a rejoint le groupe surréaliste en 1968, participant à ses activités jusqu’à sa dispersion un an plus tard. Il a alors été de celles et ceux qui, autour de Vincent Bounoure, ont choisi de poursuivre une activité collective, dont témoignent les revues Le Bulletin de liaison surréaliste (1970-1976) et Surréalisme (1977).
Après 1977, il s’est consacré à des recherches ethnologiques et ethnohistoriques portant essentiellement sur les cultures et l’histoire des Indiens nord-américains et entreprises à la fois dans la continuité des intérêts qui l’avaient porté vers le surréalisme et dans la lignée de l’œuvre, des réflexions et des engagements de l’ethnologue Robert Jaulin, dont la rencontre fut pour lui décisive.

Vols de chouette, caresse de chat rassemble les textes poétiques qu’il a écrits, tant durant la période où il a pris part à des activités collectives se réclamant du surréalisme que, de manière plus intermittente par la suite.

Les reproductions d’œuvres plastiques qui accompagnent les poèmes font partie intégrante de l’ouvrage, y apportant chacune une contribution propre. Ces œuvres sont dues à des proches de l’auteur ou à des artistes avec lesquels il a partagé les horizons surréalistes : Jorge Camacho, Josette Exandier, Guylaine, Aurélie Javelle, Georges-Henri Morin, Brann Renaud, Jean Terrossian, Torgia, Marianne Van Hirtum.

François-René Simon
Né à Chaumont (Haute-Marne) en 1945. Découvre le surréalisme à 18 ans par l’intermédiaire d’un ami, d’un tableau de Tanguy (La Multiplication des arcs) et d’un chien (andalou). Ecrit fin 1964 à André Breton qui lui répond, le reçoit et l’introduit dans le groupe surréaliste auquel il appartient jusqu’à son “auto-dissolution” en 1969. La saisie de textes de Stanislas Rodanski, leur édition aux éditions des Cendres le fait connaître Christiane et Marc Kopylov qu’il a côtoyé à la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet. Dans un café, il leur raconte sa rencontre avec l’auteur des Manifestes du surréalisme. Son récit se transforme, à leur instigation, en une autobiographie qu’il choisit d’intituler “Cette ortie folle…”. La lecture de ce livre permet de comprendre pourquoi. La figure tutélaire d’André Breton n’a jamais cessé d’occuper son esprit, malgré des choix de vie professionnelle assez éloignés du surréalisme.

Plusieurs poèmes de Roger Renaud et François-René Simon figurent dans l’anthologie de Jean-Louis Bédouin « La Poésie surréaliste », rééditée cette année.