Merveilleuse utopie

Présentation de presse de l’exposition

Merveilleuse utopie

Dimanche 23 juin à 15 heures – entrée libre

La séance sera animée par les trois commissaires, membres du groupe surréaliste de Paris : Sylwia Chrostowska, Joël Gayraud, Guy Girard et par Laurent Doucet, président de l’association « La Rose Impossible » chargée de l’organisation des expositions et des événements dans la Maison André Breton.

Le 5e numéro de la revue Alcheringa et le catalogue de l’exposition
« Merveilleuse utopie »
seront présentés et disponibles à cette occasion.

Halle Saint Pierre – à l’auditorium (entrée libre)
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89

Dossier de presse – Merveilleuse utopie

Du 6 juillet au 7 septembre 2024 le Groupe Surréaliste de Paris organise la XiXe exposition internationale du surréalisme à Saint-Cirq-Lapopie en partenariat avec
l’association La rose impossible, gestionnaire du Centre international du surréalisme et de la Citoyenneté Mondiale. Cette exposition, intitulée Merveilleuse utopie, se tiendra dans les Maisons André Breton et Émile Joseph-Rignault.

Bien qu’entrant dans le cadre du centenaire de la parution du Manifeste du surréalisme, l’exposition n’est en rien commémorative, mais est conçue pour marquer la persistance du surréalisme comme mouvement vivant dans sa continuité après la mort de Breton en 1966, et ce dans l’esprit des expositions de 1938, 1947, 1959, 1965 et 1976. À cette fin, la plus grande partie de l’espace sera consacrée à des œuvres contemporaines d’artistes et groupes européens (France, Espagne, Italie, Pays-Bas, République tchèque, Slovaquie, Royaume-Uni…) et américains (États-Unis, Canada, Mexique, Brésil, Argentine…). Une place sera faite à des œuvres d’art brut ou singulier que leur puissance imaginative fait figurer dans les marges du surréalisme.

Pourquoi Merveilleuse utopie ? Pour rappeler les principes révolutionnaires du surréalisme – transformer le monde, changer la vie, refaire de toutes pièces l’entendement humain (A. Breton) – et la place centrale qu’il accorde aux pouvoirs émancipateurs de l’imagination. Ceci en opposition à l’idée que le surréalisme serait une esthétique ou un simple mouvement artistique.

L’île étant traditionnellement le lieu privilégié de l’utopie, l’exposition est conçue comme
un parcours à travers cinq îles dessinant un archipel utopique :

L’île des songes
L’île de la révolte
L’île des métamorphoses
L’île d’amour
L’île d’abondance

Les thèmes transversaux seront l’attraction passionnée selon Charles Fourier (1772-1837) et le monde à l’envers du pays de Cocagne. Au-delà de l’utopie originelle de Thomas More (1516) et de toutes celles conçues dans son sillage, le surréalisme aujourd’hui vise à réenchanter l’utopie comme lieu du bonheur tant individuel que collectif.


Guy Girard, La canicule des sirènes, 1997, huile sur toile, 92 x 73 cm